La mort de la mort : de quelle immortalité parlons-nous ?

par Bernard N. Schumacher

Octobre-Décembre 2020 - tome 108/4

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schumacher-photoBernard N. Schumacher

 

La mort de la mort : de quelle immortalité parlons-nous ?

La possibilité d’une immortalité n’a cessé de préoccuper l’humanité. Certains affirment que celle-ci serait de l’ordre du passé, à la suite de la thèse heideggérienne de la finitude ontologique de l’homme. Dans cette optique, le temps est envisagé à partir de la mort, à savoir qu’il est clos de manière a priori. D’autres, au contraire, soutiennent que la temporalité est ouverte et que le « progrès » historique et technoscientifique permet à l’homo faber de dépasser la mort individuelle. Après une discussion critique de ces positions et de leurs présupposés, l’article aborde la question de l’immortalité renvoyant à une anthropologie du don. Celui-ci se situe au plan de la créature recevant gratuitement la vie ou de l’espérance qui implique une attitude de disponibilité réceptive et qui échappe à tout contrôle.

The death of death: what immortality are we speaking of ?

The possibility of immortality has unceasingly preoccupied humanity. Some affirm that this issue is one of the past, following the Heideggerian thesis of the ontological finitude of humankind. In this view, time is envisioned on the basis of death, that is, time is closed in an a priori way. Others, on the contrary, argue that temporality is open and that historical and techno-scientific “progress” enable homo faber to go beyond individual death. After a critical discussion of these positions and their premises, the article takes up the question of immortality referring to an anthropology of the gift on behalf of the creature gratuitously receiving life or hope which entails an attitude of receptivity and escapes from all control.

 

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