Le rêve d’un nouveau concile

par Gilles ROUTHIER

avril-juin 2005 - tome 93/2

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Suffit-il de faire appel à un nouveau concile soit en raison du « dépassement » de Vatican II, soit en raison de l’urgence à traiter des questions nouvelles ? Si la fréquence des conciles n’est pas déterminée par le droit, leur convocation est sujette à l’appréciation de la situation. Or, il s’agit par là d’accroître l’unité de l’Eglise, d’affronter ensemble les questions nouvelles, et de disposer de figures institutionnelles adéquates. C’est pourquoi, la distinction entre la conciliarité fondamentale de l’Eglise, et le concile comme figure institutionnelle qui l’exprime, s’avère ici essentielle. Sans se fixer sur l’idée d’un Vatican III, il est nécessaire d’imaginer de nouveaux modes d’expression de la conciliarité, adaptés aux conditions et exigences du temps.

The dream of a new council.

Is it enough to call for a new council, either for “going beyond” Vatican II or because it is urgent to deal with some new questions? While the frequency of councils is not determined by law, their convocation is subject to the appreciation of the situation. Yet, the aim of a council is to bolster the unity of the Church, face new questions together, and to determine adequate institutional forms. Hence, the distinction between the fundamental conciliar nature of the Church, and the council as an institutional form that expresses it, proves to be essential here. Without focusing on the idea of a Vatican III, it is necessary to imagine some new modes of expression of conciliarity, adapted to the conditions and needs of the time.

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