Michel de Certeau, Henri de Lubac : une correspondance

par François TRÉMOLIÈRES

octobre-novembre 2018 - tome 106/4

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Trémolières FrançoisFrançois Trémolières

CELLAM – Université de Rennes 2

Michel de Certeau, Henri de Lubac : une correspondance

À Henri de Lubac, Michel de Certeau a pu écrire qu’il lui devait sa vocation jésuite et, encore en 1983, « ce qu’il y a de plus essentiel ». Leur correspondance (qui ne nous est connue que par ses lettres) révèle une relation qu’il qualifie de « filiale et fraternelle ». Importante surtout dans les années 1960 – quand il exerce des responsabilités à Christus et se fait l’historien de la spiritualité de la Compagnie à l’époque moderne –, elle s’interrompt ensuite presque complètement ; aussi faisons-nous appel à une autre source, dans une dernière partie de notre étude, pour tenter d’éclairer cette quasi rupture : les lettres entre Lubac et Henri Bouillard.

Michel de Certeau, Henri de Lubac: A correspondence

Michel de Certeau wrote to Henri de Lubac that he owed him his calling as a Jesuit and, in 1983, “what is the most essential”. Their correspondence (only known to us from his letters) reveals a relationship that Certeau qualifies as “filial and fraternal”. This was the case above all in the 1960s – when he was working for Christus and becoming the historian of the Company’s spirituality in the modern period – but this relationship was almost entirely interrupted. Hence, we call upon another source, in the last part of this study, in order to attempt to elucidate this near-rupture: the letters between Lubac and Henri Bouillard.

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